L'origine de Saint-Malo remonte au 6ème siècle, comme beaucoup de villes ou villages de la région.
Son fondateur, Mac Law, d'origine galloise, faisant oeuvre d'évangélisation, s'installa dans le pays d'Aleth. Controversé par une partie de la population, il s'exila en Saintonge où il mourut en 627. Mais la ville de Saint-Malo n'existait toujours pas à cette époque : rocher isolé à côté de la cité, il en devint petit à petit le refuge à la suite des invasions des Francs puis des Vikings.
Au cours de son histoire, la cité corsaire vit son aspect se modifier considérablement.
C'est au 12ème siècle qu'elle devint Saint-Malo-en-l'Isle et qu'elle commença son développement.
Cette cité reflète parfaitement l'esprit malouin : indépendant et valeureux. Cette volonté d'indépendance l'a engagée au cours des siècles dans de nombreuses batailles, y compris contre les rois de France ... pour devenir par la suite un de leurs meilleurs serviteurs.
Ceux dont le nom revient le plus souvent sur les lèvres représentent les deux extrêmes de l'âme malouine : Surcouf, valeureux corsaire qui a donné son surnom à la ville et Chateaubriand, le poète qui en écrivit les plus belles pages. Né selon la légende # sur l'île du Grand Bé, il y repose, face à la mer.
Successivement forteresse
puis citéde commerce
maritime et de grande pêche,
la ville fut presque
entièrement détruite ... par
l'armée américaine en août
1944 afin d'en déloger une
garnison allemande.
Elle a été reconstruite presque à l'identique et offre ainsi, comme par le passé pour les visiteurs venant du large, cette réelle impression d'être la "forteresse de la mer".
Vous ne quitterez pas le pays malouin sans avoir envie d'y revenir !
La découverte de la ville offre de multiples émotions. Commencez donc par la première alliée de la cité corsaire, celle qui lui a valu le surnom de forteresse de la mer : sa défense côtière.
# Il ne s'agit bien entendu que d'une légende et, quoiqu'ayant éprouvé les prémices de la naissance de l'illustre écrivain lors d'une promenade sur l'île, la mère de Chateaubriand lui a, en réalité, donné la vie intra-muros ...