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 Face à la plage de l'écluse, l'île de Harbour et le fort du même nom. Ils étaient plusieurs face à l'estuaire de la Rance afin de garder une côte qui a attiré la convoitise de nombreux envahisseurs :

fort de Harbour

Ils ont pour nom Harbour, Conchée, Petit Bé, Fort National ou encore Duguesclin face à Saint-Coulomb et les Rimains pour protéger Cancale. L'île de Cézembre permettait également d'abriter les vaisseaux :

Ile de Cézembre

Le port de plaisance de la petite ville n'existait pas au début du siècle et ce paysage a profondément changé :

 

port de Dinard en 1930

 

La petite gare maritime assurant la

traversée vers Saint-Malo, installée

auparavant au bord du quai

d'embarquement, a été reconstruite

sur les hauteurs. Elle est aujourd'hui

le passage obligé de la promenade

du "Clair de Lune".





Les plus anciens occupants de Dinard apparurent au Néolithique. Les marchands Phéniciens abordèrent ses plages puis remontèrent la Rance, sans doute jusqu'à la plaine de Taden. Ils furent suivis des Romains qui encouragèrent à partir des 2ème et 3ème siècle l'immigration des Bretons. Les quelques Gaulois qui avaient installé des villages dans la région complétaient ce mélange de cultures. Dinard dépendait alors du chef-lieu Coriosolite établi par les Romains en la cité de Fanum Martis, l'actuelle Corseul.

Ce qui allait devenir une station balnéaire réputée n'était alors qu'un village dépendant de Saint-Enogat (qui, depuis, est devenu village de Dinard ... ) fondée au VIème siècle par le saint du même nom.

voilier échoué en 1930

 

 

Cette bourgade abritait un petit peuple de pêcheurs vivant essentiellement de cette activité. Ils ont été, jusqu'au début du siècle, l'un des spectacles appréciés par les nouveaux arrivants. Echouant leurs lourdes embarcations sur les plages, ils tentaient alors encore de vivre de leur dur métier. Il ne reste plus que quelques unités, plus modernes, attachées au port de la station, mouillant parmi de plus luxueuses embarcations en face de la cale.

 



Occupée néanmoins depuis le paléolithique, Dinard et sa région n'offre plus aucune trace de cette époque : dans la frénésie de construction qui sévit à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle, tertres funéraires, buttes et autres sites ont été rasés ... Le Comte Joseph Rochaïd Dahdah, promoteur "bâtisseur" puissamment "intéressé" par le devenir luxueux de la station fut responsable de près de la moitié de ces destructions !

Pointe de la Malouine

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