Etables-sur-Mer

Dans votre découverte des côtes du Goelo, suivant le sentier des douaniers qui vient de Binic, Etables-sur-Mer vous apparaîtra au détour de la Pointe de Trouquetet, au Vau Chaperon.

Station balnéaire ayant eu une extension urbanistique importante, cette bourgade n'avait pas une vocation spécifiquement maritime. C'est à partir de 1897, sous l'impulsion du sieur Legris, industriel de la région parisienne, que la commune entreprit sa conversion pour devenir un lieu de villégiature. Avant cette époque, son développement avait commencé un peu en retrait, dans les terres. Ce sont des agriculteurs, devenus un peu marins, qui avaient jusqu'alors assuré cette existence paisible.

église d'Etables

 

 

Transformée désormais, comme de nombreux villages de la côte, en cité principalement tournée vers le tourisme, cette commune ne possède que peu de vestiges d'un passé au demeurant peu fertile en évènements : une église à l'architecture composite érigée à partir du 13ème siècle, aménagée jusqu'au 16ème, agrandie vers 1622 au Sud, dont l'élément marquant est la tour construite à la fin du 18ème siècle.

 

 

A quelques pas, un calvaire datant du 15ème siècle et sur la falaise du Vau Burel, une chapelle construite en 1850, complètent le patrimoine architectural.

Mais la naissance d'Etables-sur-Mer serait pourtant bien plus ancienne si l'on remonte au sources de son nom : "Stabulum", d'origine gallo-romaine, signifiant asile ou gîte. Bien plus tard, dès 1470, elle abrita une communauté religieuse dépendant, sans doute, de l'abbaye de Beauport.

Poursuivons le chemin des douaniers : après un dernier coude sur la Pointe du Vau Burel, Portrieux puis Saint-Quay nous attendent ...

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