En quittant Saint-Briac, vous accèderez à Lancieux en traversant le pont qui enjambe le Frémur dont les rives offrent aux plaisanciers une vaste aire d'échouage, bien à l'abri des vents.
Voilà encore un village qui doit son nom à un moine, du nom de Seoc, arrivant dans le pays au 6ème siècle. Défrichant les campagnes avec ses compagnons d'infortune afin d'y ériger un ermitage, il donna le nom primitif au lieu qu'il occupa : Lann Seoc. Ce n'est que vers le 13ème ou 14ème siècle que celui-ci fut progressivement transformé en Lancieux.
Toute
la partie de la côte située entre la Pointe du
Décollé et celle de Saint-Cast,
encaissée entre plusieurs baies, offre une flore
exhubérante et une faune particulièrement
abondante que seul l'observateur attentif remarquera.
L'oiseau le plus représentatif des falaises, le
goéland, fait oublier au promeneur que toute une vie
grouille le long des sentiers et des chemins de ronde, tel
ce lézard vert pourtant peu courant dans les
régions septentrionales. Il trouve ici un biotope qui
lui convient parfaitement ... Portez donc votre regard en
dessous de l'horizon : vous y découvrirez un autre
aspect de la Bretagne !
Une bonne partie de cette commune était auparavant constituée de marais et de prés salés. Quelques vestiges de digues témoignent de la volonté des anciens habitants de gagner sur la mer des terres cultivables. Ils étaient en effet le plus souvent agriculteurs et marins à l'époque de la "Grande Pêche".
Depuis le début du siècle, la petite cité de Lancieux s'est transformée en station balnéaire grâce à un littoral riche en plages et un cordon dunaire longeant les limites des anciens marais, blotti à l'intérieur de sa baie.
route menant à Ploubalay, un
moulin à vent parfaitement restauré,
construit au 16ème siècle par les moines de
Saint-Jacut, témoigne du passé
agricole de celui-ci. Plus loin, bordant les côtes
de Saint-Jacut, la baie de Lancieux s'enfonce en pente
douce vers les terres jusqu'aux limites de
Trégon. Elle recèle un banc de coques
important.
Non seulement promeneurs et baigneurs mais aussi pêcheurs en arpentent les rives en rangs serrés, dès les premiers beaux jours.
Vous pourrez, à marée basse et si le coeur vous en dit, fouler le sable de ce qui paraît n'être alors qu'une seule plage entre Saint-Cast et Saint-Briac !