Le Cap Frehel ... suite

 

Le phare actuel, grande tour carrée qui domine une vaste esplanade, est récent puisque datant de 1950.

 

Détruit en 1944, il avait succédé pendant quelques décennies à son aîné, toujours planté à sa gauche.

 

Celui-ci, construit au 17ème siècle, avait repris un coup de jeunesse dans l'intervalle, remplaçant dans sa fonction l'édifice monumental.


C'est en 1695 que fut construite la première tour, à l'initiative des armateurs malouins. Brûlant du suif par temps calme, du charbon lorsque la tempête sévissait, ses feux étaient visibles jusqu'à 40 kilomètres lorsque les brumes s'estompaient. La tour Vauban que l'on voit encore à côté du nouveau phare et qui remplaça l'ouvrage original en 1702 fut alimentée d'abord au charbon. Afin d'améliorer son efficacité, l'huile de baleine fit son apparition en 1729, remplacée ensuite par l'huile de colza.

Par beau temps, la portée des feux de l'édifice actuel est d'une centaine de kilomètres et de son sommet l'on peut alors observer les îles anglo-normandes.

Il est entouré de 400 hectares de landes sauvages et primitives, parsemées de multiples sentiers serpentant à travers une végétation dense qui abrite lapins, rongeurs et autres oiseaux qui trouvent aisément un abri dans ses buissons.

 

 

 

Mais ce sont surtout ses falaises rocheuses incrustées de grottes et de failles multiples qui forcent le regard.

 

Observez-les bien : vous y découvrirez, accrochés sur des pics, de nombreux nids d'oiseaux et, portant les yeux vers l'eau, vous aurez peut-être la chance d'observer un phoque gris en vadrouille ... et, plus au large, un banc de marsouins ou de dauphins.


 

Après vous être énivré de ces images superbes, reprenez le sentier des douaniers qui longe la côte vers l'Ouest :