Erquy, le Cap et son histoire

 L'occupation ancienne du site, datant de l'âge du fer, a laissé quelques traces encore visibles :

Venant des anciennes carrières de grès rose qui ont laissé des traces sur le versant Sud du Cap, et barrant celui-ci vers le vallon du Pissot, les fossés de Catuelan (550 ans avant JC) et de la Pleine-Garenne (350 ans avant notre ère), buttes encore aisément visibles, témoignent de cette occupation très ancienne.

Cet ancien éperon barré a pour nom "Camp Romain" ou "Camp de César".

En réalité, il s'agissait d'un retranchement d'origine celte destiné à protéger la population contre d'éventuels assaillants, qu'ils viennent de la terre ou de la mer.

Sur le flanc Sud du Cap, surplombant

la rade d'Erquy afin d'en assurer

aisément la protection, deux autres

vestiges se distinguent par une

architecture dénotant une origine

beaucoup moins ancienne.

 

Le premier est un Corps de Garde, dit "des trois pierres", bordant la petite route menant à la pointe du Cap, datant de 1744, dont la guérite a disparu au début du siècle ...

Le second, beaucoup plus rare, est un four à boulets datant de 1794.

Il était destiné à chauffer les boulets à rouge de telle sorte qu'ils puissent incendier les navires anglais qui tentaient d'attaquer la ville.

Les trois batteries de canons qu'il devait alimenter ont disparu et cet édifice paraît désormais bien seul ... et abandonné. Sa restauration semble toutefois être envisagée ...

Plus loin, à l'extrémité de la Pointe, l'on peut encore voir le Cap finir de s'enfoncer dans la mer, dans une dernière langue de rochers inlassablement battus par les vagues ...

 

Le sentier longeant la côte, après la Pointe du Cap, continue à s'étirer, débouchant parfois sur d'autres visions surprenantes ...