Dahouët, port de Pléneuf

La passe étroite ne laisse entrer les bateaux qu'à marée haute :

Elle est gardée par la statue couverte, aux allures d'oratoire, de Notre Dame de la Garde. Cet édifice religieux est relativement récent, sa première pierre ayant été scellée en 1925.

 

 

Devant la passe dont l'accès est dangereux lors des coups de vent, une balise massive indique l'entrée du havre. Autour de celle-ci, les rochers affleurent, même à marée haute ! Le risque est grand, pour les plaisanciers du dimanche, de méconnaître les hauts fonds d'une côte qui bien souvent sert de cimetière à des bateaux mal barrés ...


 

Prolongement naturel de la commune de Pléneuf, Dahouët est une petite bourgade puisant ses richesses et assurant le développement de la commune dans l'exploitation maritime depuis la seconde moitié du 19ème siècle. Avant l'époque de la Grande Pêche à Terre-Neuve qui a vu tant de marins quitter ses terres pour les horizons lointains, Pléneuf avait la réputation d'être un creuset de maîtres maçons et charpentiers rayonnant sur la région.

Dahouët était toutefois connu depuis le début du 15ème siècle, ses embarcations assurant le transport de grains et de cidre produits dans les terres. Jusqu'àu début du 19ème siècle, les quelques maisons, le four à chaux et le moulin à marée qui occupaient le site étaient lèchés par les eaux de la marée montante. Ce n'est qu'à partir de 1822 que de véritables installations portuaires furent érigées, cale et quais étant presqu'inexistants auparavant.

De part et d'autre du petit port entouré de maisons de pierre, abritant désormais un bassin à flot à l'usage des plaisanciers, les villas modernes ont poussé sur des collines ayant préservé leur cadre de verdure. C'est là l'invitation à poursuivre votre randonnée vers d'autres lieux ...